mardi 21 janvier 2014

La journée mondiale des câlins




Journée mondiale des câlins ou Hug Day, le 21 janvier est une fête internationale qui permet aux gens d'échanger des câlins, de façon spontanée et sans arrière pensée.
L'origine de cette fête est récente, elle aurait été fêtée la première fois aux Etats-Unis, dans une petite ville du Michigan en 1986.
Le révérend Kevin Zaborney avait remarqué que cette période de l'année entre Noël et la Saint Valentin était propice aux dépressions. Et il a ainsi proposé que ses fidèles donnent des câlins une journée dans l'année.
Lors de cette journée, la coutume est de se mettre dehors et d'arborer une pancarte avec juste les mots "Câlins gratuits" ou "Free Hugs" en anglais.
L'origine de cette coutume viendrait d'Australie. Une histoire raconte qu'un jeune homme, Juan Mann, s'est retrouvé dans l'aéroport de Sidney très seul et triste. Il a pris un morceau de papier et a écrit 'Free Hugs' dessus. Vous pouvez aussi simplement faire un câlin à un(e) ami(e), un(e) collègue ou un(e) voisin(e) que vous appréciez mais à qui vous ne l'avez jamais dit.
Qu'est-ce qu'un câlin ?
Un câlin est une manifestation de tendresse et d'affection qui consiste à serrer dans ses bras une personne. Pas besoin de rester des heures serrés l'un contre l'autre, une vingtaine de secondes peut suffire à produire un effet bénéfique sur chacun des participants.
Les effets thérapeutiques des câlins
De nombreuses études sont menées dans le monde et ont démontré les vertus thérapeutiques des câlins. Ils calment les anxiétés et diminuent le risque de maladies cardiaques dont l’hypertension est facteur de risque, ils aident à combattre le stress et à éviter les dépressions. Les câlins renforceraient aussi le système immunitaire et ainsi nous aideraient à limiter les infections.
Chez les enfants, les câlins sont essentiels à leur développement. Un enfant câliné aura plus de chance de devenir un adulte équilibré au niveau émotionnel. Une étude canadienne a démontré également que les enfants câlinés apprennent plus vite et ont un vocabulaire plus riche.

Alors pour cette journée du 21 janvier, faites des câlins ! 

http://www.francebleu.fr/evenements/evenement/mardi-21-janvier-journee-internationale-des-calins-free-hugs-day-hug

dimanche 19 janvier 2014

miser sur la lecture pour la réussite scolaire

Le Soleil
Les résultats scolaires favorisés par un éveil à la lecture en bas âge
Dans le cadre de son Étude longitudinale du... (Photothèque Le Soleil)
Dans le cadre de son Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ELDEQ), deux chercheuses de l'Institut, Karine Tétreault et Hélène Desrosiers, ont voulu vérifier si éveiller les enfants très tôt à la lecture donne d'aussi bons résultats en mathématique qu'en français.
PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL

Annie Mathieu est journaliste surnuméraire au Soleil.
Le Soleil
(Québec) Lire des histoires aux enfants en bas âge les aidera à réussir non seulement en français, mais également en mathématique, révèle l'Institut de la statistique du Québec (ISQ).





Dans le cadre de son Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ELDEQ), deux chercheuses de l'Institut, Karine Tétreault et Hélène Desrosiers, ont voulu vérifier si éveiller les enfants très tôt à la lecture donne d'aussi bons résultats en mathématique qu'en français.
Les résultats de leur enquête sont probants : les élèves du primaire à qui un adulte faisait la lecture quotidiennement vers l'âge d'un an et demi «sont proportionnellement plus nombreux à avoir réussi l'épreuve de mathématique [du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport] que les autres enfants», concluent les auteurs. Cette proportion est de 82 % contre 74 % pour les jeunes dont les parents ont moins souvent tourné les pages d'un livre avec eux.
«Le lien est quand même assez fort», souligne Mme Desrosiers au bout du fil. Celle-ci explique avoir recueilli les données auprès d'un échantillon d'environ 1000 enfants québécois nés en 1997-1998 et ayant suivi un parcours scolaire normal. C'est leur performance à l'épreuve obligatoire en mathématique de sixième année qui a servi à évaluer la corrélation.
Résultats chiffrés
Ce n'est pas la première fois que le lien entre la lecture et les résultats scolaires est mis en lumière. Mais cette fois, l'étude de l'ISQ le chiffre très clairement. «C'est l'idée selon laquelle meilleures seront les habiletés d'un enfant en lecture, meilleure sera sa capacité à apprendre», fait valoir la chercheuse, ajoutant qu'un enfant stimulé dès le berceau sera davantage curieux.
Moins surprenant, les auteurs ont également trouvé que les jeunes qui avaient, dès la fin de la maternelle, des connaissances de base en mathématique, comme savoir compter jusqu'à 20 ou reconnaître des formes géométriques, étaient plus susceptibles d'avoir réussi l'épreuve que les autres enfants. Cette fois, la proportion est de 82 % contre 53 %. Les garçons qui lisent «pour le plaisir» sont également plus forts en maths, souligne l'étude.
Internet nuit aux résultats en maths
Si la télévision et les jeux vidéo n'ont pas d'impact sur la performance des élèves de sixième année en mathématique, en revanche, les heures passées à naviguer sur Internet peuvent faire la différence. C'est du moins ce que concluent les chercheuses de l'Institut de la statistique (ISQ) Karine Tétreault et Hélène Desrosiers, dans un fascicule publié lundi. Cette dernière explique que l'analyse a permis de démontrer que les enfants qui passent moins d'une heure ou plus de six heures par semaine devant l'ordinateur pour autre chose que des activités liées à l'école sont moins nombreux à avoir réussi l'épreuve obligatoire de sixième année. «Ça sonne une petite cloche», lance Mme Desrosiers, affirmant que cela signifie probablement que les jeunes consacrent ainsi probablement moins de temps à la lecture ou peut-être même à leurs devoirs. Contrairement à la croyance populaire, ses analyses n'ont cependant pas pu démontrer que la télévision et les jeux vidéo avaient un impact négatif sur la réussite en mathématique.

http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/education/201312/09/01-4719343-les-resultats-scolaires-favorises-par-un-eveil-a-la-lecture-en-bas-age.php